BERLIN – Les législateurs allemands ont approuvé vendredi les réductions des subventions aux carburants pour les agriculteurs, qui ont suscité des réactions de la part de la Commission européenne. manifestations de colèreainsi qu’un budget 2024 que le gouvernement a dû remanier après qu’une décision de justice a fait sauter ses plans financiers.
La chambre basse du Parlement a voté en faveur du budget révisé de 476,8 milliards (516 milliards de dollars) pour la plus grande économie d’Europe et de la législation comprenant des mesures pour combler le fossé, parmi lesquelles les réductions de subventions.
Normalement, le parlement approuve le budget en décembre. Mais cette fois-ci, le gouvernement a dû retravailler ses plans après que la plus haute cour allemande a annulé sa décision de réaffecter 60 milliards d’euros (65 milliards de dollars), initialement destinés à amortir les retombées de la pandémie de COVID-19, à des mesures de lutte contre le changement climatique et de modernisation du pays. Cette manœuvre n’a pas respecté les limites strictes que l’Allemagne s’est imposées en matière d’endettement.
La conséquence immédiate de cette décision a été un trou de 17 milliards d’euros dans le budget 2024. Après des semaines de querelles, l’impopulaire plan de relance du chancelier Olaf Scholz a été adopté. tripartite coalition a élaboré un paquet qui prévoit de réduire certaines subventions et dépenses tout en s’en tenant aux plans visant à renforcer le soutien à l’Ukraine.
Les dirigeants de la coalition ont déclaré que le gouvernement supprimerait l’exonération de la taxe automobile pour les véhicules agricoles et les allègements fiscaux sur le diesel utilisé dans l’agriculture. Face au refus même du ministre de l’agriculture, ils ont l’ont édulcoréen précisant que l’exonération de la taxe sur les véhicules serait maintenue et que les réductions des avantages fiscaux seraient échelonnées sur trois ans. Ils s’en sont tenus à ce plan malgré les protestations ultérieures des agriculteurs.
La législation prévoit également une augmentation de la taxe sur les billets d’avion. Taxe allemande sur les émissions de dioxyde de carbone provenant des carburants a déjà été augmentée plus que prévu le mois dernier, tandis que le gouvernement a brusquement mis fin aux subventions accordées pour l’achat de nouvelles voitures électriques, qui devaient initialement rester en place pendant plusieurs mois.
La chambre haute du Parlement, qui représente les 16 gouvernements des Länder allemands, doit encore examiner les mesures de réduction des coûts et ne devrait pas tenir sa prochaine réunion avant le 22 mars. Elle pourrait, du moins en théorie, soulever des objections au plan et le renvoyer à une commission chargée de résoudre les différends entre les deux chambres.