PARIS – Un bicorne en feutre décoloré et craquelé a été vendu aux enchères. porté par Napoléon Bonaparte a été vendu pour 2,1 millions de dollars lors d’une vente aux enchères d’objets ayant appartenu à l’empereur français.
Oui, 2,1 millions de dollars.
Le large chapeau noir caractéristique – l’un des rares encore existants – que Napoléon portait lorsqu’il dirigeait la France au XIXe siècle et a mené des guerres en Europe – était initialement estimée entre 600 000 et 800 000 euros (650 000-870 000 $). C’était la pièce maîtresse de la vente aux enchères de dimanche à Fontainebleau de souvenirs collectés par un industriel français décédé l’année dernière.
Mais les enchères ont rapidement grimpé jusqu’à ce que Jean Pierre Osenat, président de la maison de vente Osenat, désigne le vainqueur.
»Nous en sommes à 1,5 million (d’euros) pour le chapeau de Napoléon … pour ce symbole majeur de l’histoire de l’humanité ». l’époque napoléonienneIl a déclaré, sous les applaudissements de la salle de vente, qu’il s’agissait d’une « œuvre d’art ». L’acheteur, dont l’identité n’a pas été révélée, doit payer 28,8 % de commissions selon Osenat, ce qui porte le coût total à 1,9 million d’euros (2,1 millions de dollars).
Alors que les autres officiers portaient habituellement leur bicorne avec les ailes tournées vers l’avant et l’arrière, Napoléon portait le sien avec les extrémités dirigées vers ses épaules. Ce style, appelé « en bataille », permettait à ses troupes de repérer plus facilement leur chef au combat.
Selon les commissaires-priseurs, le chapeau mis en vente a d’abord été récupéré par le colonel Pierre Baillon, quartier-maître sous Napoléon. Le chapeau est ensuite passé entre de nombreuses mains avant que l’industriel Jean-Louis Noisiez ne l’acquière.
L’entrepreneur a passé plus d’un demi-siècle à rassembler sa collection de souvenirs napoléoniens, d’armes à feu, d’épées et de pièces de monnaie avant son décès en 2022.
La vente a eu lieu quelques jours avant la sortie du film de Ridley Scott, le de Ridley Scott avec Joaquin Phoenix, qui ravive l’intérêt pour le souverain français controversé.